mercredi des cendres 2008
Recevoir le geste d’imposition des cendres.
Les cendres c‘est ce qui reste après le passage du feu. C’est le symbole de la faillite de ce qui est brûlé ,consumé.
Les cendres nous rappellent notre fragilité de vase d’argile ,porteur de la vie de Dieu.
Une vie de Dieu blessé par le péché du monde y compris notre propre péché.
Les cendres nous parlent de notre fragilité.
Recevoir les cendres sur la tête c’est consentir à vivre notre fragilité en acceptant de nous mettre en route pour nous retourner vers Dieu…c’est le chemin de notre conversion
Convertissez vous et croyez à la bonne nouvelle.
Homélie mercredi des cendres 6 février 2008
Dans la bonne nouvelle d’aujourd’hui Jésus invite ses disciples à vivre dans la vérité et sans hypocrisie.
En particulier au regard de trois attitudes la prière, le jeune, l’aumône.
Si vous voulez vivre comme des justes ,éviter d’agir devant les hommes pour vous faire remarquer.
Cette expression revient à trois reprises dans la bouche de Jésus dans ce passage d’évangile.
Une autre traduction plus proche du grec selon des spécialistes ce serait aussi de dire
« Gardez vous de pratiquer votre justice »
La justice dont il est question c’est la justesse de notre relation avec Dieu ,les autres , et ausi les biens de la terre.
C’est la justesse de notre relation à Dieu ,de notre prière , qui peut transformer toutes les autres relations de notre vie.
Ce soir je voudrais aussi vous entretenir de la justesse de notre relation des uns aux autres au cœur de notre paroisse.
Au cœur du fonctionnement de notre paroisse beaucoup de relations sont faussées par des jalousies , « des mains mises » , des désirs de se mettre en avant, des volontés d’occuper le terrain pour pas permettre aux autres de prendre leur place. Ce que je dis là ne concerne pas toute la paroisse.
En ce temps de carême je voudrais que nous nous aidions les uns et les autres à nous convertir selon le cœur de Dieu et non pas selon notre justice.
Que ce temps de carême nous aide à retrouver un esprit de communion et non pas de médisances et d’accusation des autres.
« c’est untel qui ne fait pas son travail,…..c’est untel qui fait tout …. »
Tous et toutes nous avons notre part de responsabilité dans le fonctionnement de la paroisse.
Lorsque je suis arrivé sur la paroisse j’avais adressé au Seigneur la prière de ne perdre personne , …
Sur la paroisse je ne peux pas aimer tout le monde de la même façon ,certains un peu plus ,d’autres un peu moins selon les vacheries qui nous sont faites dans la vie et aussi selon notre humanité.
Puissions nous en ce temps de carême laisser l’Esprit du ressuscité nous travailler à la conversion dans la joie. Joseph+
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